[vacance] Le calme pour un solitaire

"Ben, si tu cultives le même jardin, tu peux en tirer des fruits de plus en plus bons, alors que si tu changes tout le temps, tu n'auras que des petites cueillettes éparses et en plus tu cours le risque de tomber sur des jardins rêches et pas bons du tout... "

"Alors dit moi.....pourquoi te détruis tu à petit feu ? ton coeur ne le supportera pas longtemps. Tu te fais du mal. Sais tu que ce genre de pensées ne mêne qu'à la punition de toi. Alors te détestes tu autant pour te faire souffrir à ce point ? Crois tu que ce servir des relations à deux et le meuilleurs moyens de se construire un avenir ?"

Il se releva du sable se raprochant d'elle, voulant qu'elle le regarde droit dans les yeux

"Je ne plaisante pas ! Tu te fais souffrir mais personne ne mérites ça non personne"

Deydre fronça les sourcils.

" Je ne souffre pas, je fais souffrir, nuance... "

"Tu dis ne pas souffrir mais c'est totalement faux. Tu ne connais pas la tendresse..........il n'y a que le plaisir physque pour toi. Pourtant....tu rates beaucoup. Tu ne t'en rend pas compte car personne ne te sers dans ces bras pour n'avoir rien en retour, personne n'a eut de petites attention envers toi alors au final.....tu ne connais pas l'amour"

Il s'écarta d'elle pour se relever

"Si tu continu dans cette voix, tu seras malheureuse. Et même si tu ressens une certaine satisfaction à tous les faire souffrir qu'as tu en retour ? ....."

Il passa sa main dans ces cheveux regardant le ciel puis fit un sourire à Luné et à Deyrdre. Et il avança un peu plus loins vers la mer

Deyrdre se leva et le rejoignit en deux enjambées.

" Qu'est-ce qui te fait dire que je n'ai jamais connu l'amour ? Tu ne sais rien... "

Elle leva les yeux et émit un sifflement. Quelques secondes plus tard, un faucon fendit les airs et piqua droit sur eux pour venir s'installer sur son épaule.

" Je te présente Juan... je l'ai appelé comme ça en l'honneur du seul homme que j'ai véritablement aimé... "

Il aperçu le rapace se posait sur l'épaule de Deyrdre

*Enfin elle en parle*

Il se retourna vers elle

*Déjà un premier pas*

"Cet homme que tu as aimé ne t'as pas assez marqué. Tu l'aimais peut être mais pas assez. Pas assez car tu ne veux plus connaître l'amour surement à cause de lui."

Il souffla mais la fixait toujours dans les yeux. Il avait quelque chose d'hypnotisant

"En ce monde tu trouveras de tout, des personnes qui te tiendront à coeur comme des gens qui te blesseront. Tu as déjà quelqu'un dans ton coeur...."

Il pensait à son frère jumeau

"Mais si tu avait connu le bonheur je veux dire le vrai .....tu ne te renfermerais pas dans de telles actions car une fois qu'on y a goûté, on veut tous retrouver cette sensation. Et tant qu'on ne l'a pas récupéré, on est pas entier"

" Non, je n'ai pas connu le bonheur. Parce que l'amour que j'avais pour cet homme s'est soldé par un échec et que j'en ai atrocement souffert. J'ai toujours été jolie fille, j'ai toujours attirée les garçons. Mais avant je n'en profitais pas... "

" Seulement quand ce mec m'a jeté après avoir eu ce qu'il voulait de moi, je me suis promis que ça n'arriverait plus. Je ne veux pas être considérée comme une femme faible. Du coup, j'ai appliqué la philosophie kleenex sur tous les mecs que je me faisais : une fois utilisés, jetés... "

Toute trace de sourire avait disparu. Son visage s'était fait dur...

Il l'avait couté et n'avait pas envie d'aquiescer car pour lui ce n'était pas la bonne solution. En faisant ça, elle renonçait à l'amour. Alors, il la quitta quelques instant, bloquant le temps pour ne pas qu'elle s'aperçoive de son abscence. Il alla jusqu'à la route puis revint à ces côtés. Il relança le temps, puis lui tendit une flemme et lui fit un sourire

"Les esprits faibles ne pensent qu'à l'acte en question. Tu nas pas su choisir. Il s'est servit de ton coeur mais tu peux faire confiance sans qu'on te fasse souffrir en retour....."

Il la serra dans ces bras sans lui demander son avis. Il était bien plus grand qu'elle et cela se voyait. La tête de Deydre arrivé au niveau de son coeur. Juan s'était envolé

"Les attentions ne sont pas à négliger. Tu peux trouver cela déplacé et me repousser si ça ne te plaît pas. Tu peux aussi m'en vouloir mais je n'ai pas l'intention de te voir te perdre. Tu étais heureuse avant tu n'arrives même plus à sourire des petites situations cocasse de la vie."

Deyrdre était assez surprise. C'était la première fois qu'on lui parlait de cette manière...

" Mais... à quoi tu joues ?? "

"Tu as appelé ton oiseau comme le mec qui s'est joué de toi ? Je ne comprends pas trop ta démarche..."

" Oui, parce que malgré tout, je l'ai aimé ce type ! "

"Je ne joue pas........j'essai de te faire perdre ta mauvaise habitude. Tu pourras me dire que j'ai tort mais ton coeur dit le contraire. Tu n'es pas heureuse et pourtant, le simple fait que je te tiennes dans mes bras te fais douter...."

Il la serra un peu contre lui

"Tu te poses beaucoup trop de question"

Il s'écarta d'elle

"Tu penses encore à ce Juan.....en fait tu ne penses qu'à lui. C'est de la torture mentale. Je lis dans les pensées......"

" De quel droit tu t'infiltres dans mon esprit ??? " s'offusqua Deyrdre.

"Je ne te demande pas ton avis......Je comprend tout à fait que tu m'en veuilles mais franchement, voir quelqu'un s'autodétruire ne plait pas. Donc même si j'ai quelque chose d'inconvenent c'était surtout pour te faire réagir. Tu m'en veut ? alors c'est que je t'ai pas laissée indifférente"

Il croisa les bras ne regardant plus Deydre mais il se tourna vers l'eau

"Puisque ton sorts t'es égale eh bien soit. Mais sâche bien une chose : ceux qui coucheront avec toi ne t'enlasseront jamais comme je viens de le faire.

" Parce que tu m'aimes toi peut-être ? " répliqua Deyrdre, plus touchée qu'elle n'osait se l'avouer.

"T'aimer ? non car l'amour sa n'arrives pas en 2 minutes mais je t'apprécie. Je ne te mens pas. Les gens absurdent pourrait se servir de ça pour t'embobiner et te dire les 3 mots mais je ne me joue pas des gens...."

Il restait à regarder l'horizon

"Ta voix en dit long. Tu es triste mais pourquoi t'enfermer dans celle ci ? Tu n'arriveras jamais à faire confiance à quelqu'un si tu ne te fais pas confiance"

" J'ai CONFIANCE en MOI ! Seulement les autres ne sont pas dignes de confiance ! Alors qu'à cela ne tienne ! Je ne le serai pas non plus ! "

Deyrdre commencait vraiment à s'énerver. Elle n'aimait pas qu'on parle de ses sentiments comme ça...

Il parlait toujours de façon posée sans une honce de colère ni de méchanceté

"Tu es en colère....la colère reflète la peur que l'on garde en soit. Quelle est cette peur qui te déchire si ce n'est celle de t'être perdue le jour où Juan t'as fait du mal ?"

Deyrdre serra les poings. Instinctivement, l'une de ses mains se porta à sa hanche où était pendue l'un de ses Sai.

" Mais tu vas te taire oui ??? "

"Je ne fais que te dire la vérité. Celle que tu ne veux pas entendre et celle que tu refuses. Pourtant c'est le cas. Il ne fais plus partit de ta vie depuis longtemps. Fait de la place dans ton coeur"

Il regardait toujours vers l'eau sans faire attention aux intentions de Deyrdre

Deyrdre saisit son Sai et d'un bond, elle se placa derrière Jim et plaqua la pointe de son arme contre sa gorge.

" Ca t'amuse de remuer le couteau dans la plaie ? Tu aimes ça toi aussi : faire souffrir les gens ? "

"Tu vois bien comme je me moques de toi.... Je te l'ai déjà dit je ne veux ce qu'il y a de bien pour toi. Tu réagis par la violence. sache que si j'avais voulu profitez de toi j'ai un don qui me le permet et très facilement, j'aurais également pu empêcher ton geste mais je ne l'ai pas fait"

Il posa sa mains sur le bras de Deyrdre qui lui servait à le menacer de son Sai

"Appuis plus fort, il faut que du premier coup tu m'achèves. Je n'ai pas envie de souffrir"

Deyrdre commenca à appuyer plus fort, ouvrant une plaie d'où s'échappa un mince filet de sang. Puis elle libéra Jim.

" Je ne te tuerai pas, tu ne m'as rien fait après tout... "

Elle commenca à s'éloigner d'un pas rancunier.

Il eut mal sur le coup puis, il fit un clin d'oeil à Luné ouis arrêta le temps. Il marcha jusqu'à ce qu'il soit juste devant elle. Il mit instinctivement sa main sur l'éraflure puis le temps reprit son cours.

"Alors comme ça tu me fuis maintenant"

Il plaça ces bras sur ces épaules pour l'empêcher de continuer sa route

"Ne fuis pas encore. Tu vas t'en sortir. Tu entend ? Ne fuis pas tu vas t'en sortir. Ca va aller"

Lunécume se demandait ce qu'elle faisait là :

"Deyrdre, Jim est de bonne foi tu sais... "