Premières épreuves : tricot, musique et déclaration d'amûr

"..............."

Magda resta interdite.... Elle voulait voir s'il avait quelque chose à ajouter avant qu'elle ne se lance à son tour...

* Même mon Croque-Mitaine saurait mieux faire que ça... *

ne put-elle s'empêcher de penser tout bas...

"J'ai entendu !"

...

*Qu'est ce qu'il ne faut pas faire, j'vous jure ...*

A ce moment, Dragon arrêta sa course, et d'une main il saisit le bras de Magda, tandis que l'autre main se positionna dans son dos pour la rapprocher de lui ...

Après quoi, il abaissa son visage près du sien, pour plonger son regard dans ses yeux, et pour qu'elle puisse sentir son souffle ...


Ayant fini cela, il approcha ses lèvres de celles de Magda ... lentement, jusqu'à ce que leurs souffles soient melés ... Puis, sachant que de toutes façons il ne pouvait rien ressentir, il posa délicatement un baiser sur les douces lèvres de Magda ...

[Je remercie Lénore pour l'inspiration de 1h14 du mat XD]

(Lénore? La lessive? XDXDXD)

La machoire de Yuki venait d'attérir dans l'herbe

* Non mais c'est quoi c'te blague... *

( J'oubliais de dire : MDRRRRR, mais il t'arrive des trucs bizarres quand tu postes avec Dragon après minuit, fais gaffe XD XD Mais là j'avoue que c'était du grand art, je suis tombée sur le c*l XD )


Magda pâlit, une horrible impression lui broyant le ventre. Dragon pouvait tout se permettre, il n’avait pas de cœur, pas d’obligation envers qui que ce soit, mais ce n’était pas son cas à elle.
Même si ce n’était que les règles d’un jeu, le geste à ses yeux était déplacé.
Mais elle ne perdrait pas cette épreuve à cause de sa fierté ou de sa loyauté envers son homme : elle risquait sa vie.

Elle cligna des yeux et éloigna légèrement ses lèvres de celles de Dragon, ses mains vinrent s’agripper aux bras de son professeur, et dans un murmure, les yeux luisants :

« J’entends de sombres paroles dans lesquelles percent un espoir fou… Vous m’aimez ? Mais cette vérité… je vous cite… vous la qualifiez d’odieuse ? »

Elle eut un sourire ironique :

« C’est un bien bel hommage que de recevoir des mots d’amour en même temps que du mépris. »

Ses yeux parurent vides, et éteints, elle poursuivit en baissant la tête, ses mains accrochant le vêtement de Dragon avec l’énergie du désespoir :

« Mais au fond, vous avez bien raison de vous moquer de moi, Seigneur, je n’ai pas l’impression de mériter votre flamme, et j’aurais tout au contraire à me justifier de ces sentiments, de ces regards, que j’ose porter vers vous… »

« Mais en quoi serais-je donc coupable ? »

S’enflamma-t-elle tristement, sa voix s'enraillant comme si des sanglots allaient la percer. Elle releva la tête et se colla contre lui, ses mains étant remontées pour l’attraper par son col :

« Demande-t-on au soleil pourquoi il brille ? A la fleur pourquoi elle pousse ? Je vous aime parce que je dois vous aimer… C’est la vérité pure ! »

« Quand la froide raison s’échauffe au rythme des pulsations du sang dans mes veines, je sais que je suis en face de l’amour vrai, et non plus devant une admiration filiale et stérile. Je vous ai tant attendu : j’ai languis, j’ai séché, dans les feux, dans les larmes ! »

« Je cherchais dans mes sens égarés un semblant de ce que j’étais autrefois, mais j’ai bien compris qu’une page était tournée et que celle que j’étais est bel et bien morte, comment pourrais-je rester la même avec un amour pareil dans le cœur, dans la bouche, dans la tête ? »

« Tu m’as transformée en m’inspirant un sentiment si noble, je me suis sublimée dans ton regard, alors maintenant… laisse-moi te dire avec quelle ardeur et quel respect je te désire et je t’aime… »

finit-elle, sa voix mourant dans un souffle, elle parut malade à en crever, comme si cet aveu était tout ce qu'elle pouvait faire de mieux dans son existence et qu'après lui, plus rien n'avait plus aucune importance.


Et.... brusquement elle lâcha Dragon pour partir en courant comme une fusée : la honte donne des ailes, et elles sont souvent aussi rapides que celles de l'amour...

Mais à ce moment, nul amour au monde ou même dans l'Univers n'égalait la colère de Dragon ... Et d'un geste furieux, il leva la main et une falaise se leva pour arrêter Magda ...

A ce stade, il avouait sa défaite pour cette épreuve, mais il ne pouvait en rester là ... S'il avait un coeur, on aurait mit cela sur son compte ...

" Ca suffit ! " tonna Elbereth.

" J'étais prête à déclarer un ex eaquo mais au vu de ton attitude Dragon... Le point va à Magda ! "

"Le point va a qui tu veux ! La manche est finie !"

Dragon déclencha une tornade autour de Magda et lui-même pour ne plus être dérangé ...

"Eh bien ... très cher ... amour ... Nous voilà seuls !"

"Alors ? Rien à dire ?"

Yuki s'était approché d'Elbereth

" On lui rappelle qu'il risque la disqualification, ou pas? "

(Je vous rappelle que vous risquez votre peau ? XD)

"J'ai suivi les stupides règles établies par Yuki et j'ai tenu des propos mielleux, honteux, et..."

Elle frissona de dégoût.

"Je ne vois pas ce qu'il y aurait à dire d'autre... Vous savez bien que c'est un jeu, et que tout n'est que mensonge dans cette épreuve..."

Elle haussa les épaules :

" Je me suis inspirée de l'admiration que vous m'inspirez et des quelques notions que j'ai de la littérature féminine..."

"Et ça a donné ce truc infâme dont je rougis encore..."

" Hmm... Dragon, s'il arrive quoi que ce soit à Magda, tu perds d'office le concours ! " beugla Elbereth.

" Quel mauvais perdant... " siffla t elle à Yuki.

"Si tu rougis ... Les humains sont vraiment des créatures ingrates !" dit il en claquant des doigts, ce qui annula toute magie ...

"M. Eiji ... Nous aurons un compte à regler lorsque tout ceci sera fini !"

Elle aurait bien apporté quelques commentaires sur sa déclaration pseudo-tragiques, mais c'était dangereux.

" Qu'est-ce qui vous a tant choqué, professeur, ce que j'ai dis était très cliché, c'était ce qu'on devait attendre, non ?"

demanda-t-elle.

" Vous m'aviez demandé des épreuves, je vous en ai pondu en moins d'une demi-heure, fallait pas être si pressé! "

"Vous pensez peut etre que je suis soumis à vos règles ? Vous semblez oublier que je n'ai qu'à claquer des doigts et votre cher et tendre disparait dans les limbes ..."

* Désolé de vous contredire, professeur, mais vous avez accepté ces règles. Vous avez un goût certain pour le jeu, et pour l'équité dans le mesure du possible, non ? *

*Dans la mesure du possible, exactement !*

* Et là, vous trouvez que la mesure a été franchie ? *

*Il reste encore quelques épreuves ... Seul l'avenir nous le dira ... Et je ne suis pas guidé par un sens de l'équité, mais de l'esthétique, nuance !*

(Faut il un coeur pour devenir fou ? )

(Bien sur que non ^^ )