[Babylon City] Magda ... Ou la rencontre avec la Mort ...

Magda, isolé des autres se baladait sur une immense surface plane ... Elle voyait le ciel, ce qui fut etrange si on considere l'endroit où elle se trouvait ...

Puis une ombre apparut plus loin devant elle ... l'assassin ... Shikyaku.

(en gros Magda VS Shikyaku ^^)

Magda aperçut la forme familière qui venait vers elle :

"Tiens, comme on se retrouve..."

dit-elle d'une voix un peu morne, blasée par la platitude du paysage...

(tu sais que je t'aime Olivier ?)

"Comme tu dis." Lança Shikyaku, froid mais pas arrogant.

Il commençait déjà à empoigner son Épée.

(.......................... NOOOOOOOON ! C'est pas juste !!!! J'ai tout fait pour éviter ton tueur pourtant ! Maman !!!!! )



Magda fit une moue presque boudeuse... et le fixa longuement, faisant vibrer des ondes telluriques autour d'elle, pour se forger un bouclier au cas où...

Il tenta d'éviter le maximum d'attaque, mais ce n'était pas une mince affaire.

La majorité des ronces l'avait blessé, mais ce n'était pas suffisant pour être réellement mortel. Puis il lança un fumigène extrèmement fumant, et quand la fumée disparu, Shikyaku n'était plus dans le champs de vision de Magda.

"Maintenant, jouons."

Et un siflement se fit entendre, et une déchirure sur le front de Magda s'en suivit.

(Heu, ça veut dire que je me balade depuis quelques temps avec trois poignards plantés dans le dos sans les sentir ? Ou j'ai mal lu ? )

Magda para quelques coups de sa faux... Bloquant sa respiration quand elle était touchée pour minimiser le coup...

En même temps, des lianes jaillissaient du sol pour entraver les mouvements de l'homme-serpent, de même que des roses vénéneuses plantaient dans ses chairs des épines au goût de somnifère.

D'autres fleurs, plus grosses et qui ressemblaient à des énormes trompettes, exhalaient un parfum si putride qu'il brûlait les voix respiratoires et les muqueuses de Kobura.

Magda recula d'un coup et traça du bout de sa faux un cercle alchimique qu'elle activa avec la pointe de son arme, et elle transmuta à partir de la surface du sol un énorme dragon de métal aux dents d'aciers qui surgit pour avaler Kobura...

Magda Sigas a écrit:

Deux ronces naquirent du sol et portèrent Magda dans les airs afin de soustraire à un second coup de Kobura...

Mais les deux ronces s'agrippèrent soudain à ses mains[...]

(seulement à partir de ce moment là)

Il n'y eut plus rien durant une minute. Puis le coup du Dragon commença à fondre, et une lame le trancha, de manière à libérer Shikyaku, sous forme semi-cobra.

Ses réflèxes étaient fortements diminués à cause des roses vénéneuses, mais il ne sentait plus la douleur à cause de son venin corrosif, plus puissant que le parfun brulant de Magda.

Puis il se jeta sur elle, la prit par le cou, et tout en serrant, il la fit trainer au sol sur plusieurs mettres, déchirant sa peau.

(de rien, je savais que vous vouliez vous battre depuis un moment )

Kaoru, depuis sa piece au fin fond du labyrinthe, suivait le combat ...

*Sikyaku ... Ne la tue pas !*

(Ho fan ! Mais c'est un sauvaaaage ce mec ! )

Magda sentait sa peau se lacérer sur le sol...

Dans sa gorge, elle sentit l'énergie terrestre grouillait, mais la retint : ce n'était pas le moment qu'elle tranche sa propre jugulaire...

Cependant, toute son énergie elle la concentra sur l'ensemble de son corps, juste sous la surface de sa peau... Elle sentit les petites ronces malignes mais rassurantes se faufiler dans ses chairs, puisant leur force dans le corps même de la fille...

Et d'un coup, une pic qui ne pouvait être que de bois, mais qui semblait terriblement carthilagineuse, se hissa et transperça Kobura qui se tenait au dessus d'elle... Des tas de racine reliaient la lance ensanglantée aux différends membres du corps de Magda...

Magda délivra sa gorge, put respirer, et bondit en arrière sans tourner le dos à Kobura...

Les plantes qui avaient germé sur son corps pour forger ce bâton pointu fanèrent, et laissèrent là où elles avait apparu quelques fines cicatrices...

"Séïsme !"

cria-t-elle d'une voix toujours froide.

Elle ouvrit la terre pour y faire tomber Kobura et la refermer aussi sec sur lui.

(content que mon choix te plaise )

*Je vais faire de mon mieux.*

Mais... Le sol ne re ferma pas complètement : Shikyaku retenait avec ses bras la fermeture, ne prenant pas en compte son sang qui se perdait sans le vide.

Et il remonta, manquand de se faire écraser la queue quand le sol se referma, puis se jeta sur Magda, et la mordit, déversant une quantité de sang suffisante pour assomer temporairement la victime de la morsure.

Mais juste après s'être retiré, il brisa les bras et les jambes de Magda, pour qu'elle évite de faire de mauvais gestes.

Il crut entendre ses os se briser mais c'était un leurre, elle n'allait pas se laisser désarticuler comme une vulgaire poupée...

Elle avait eu le temps de le voir remonter, et appliquant un petit parchemin alchimique en même temps qu'elle tombait sur le sol, elle transmuta une protection metallique qui en un éclair forma une carapace sous ses habits, par dessus ses membres... Et c'est ce bouclier qui avait craqué...

Au même instants, ses veines explosaient pour laisser sortir deux ronces noires et effilés, laissant couler du sang en abondance... La tête lui tourna bien briévement, mais c'était une sensation dont elle avait l'habitude à travers les drogues qu'elle prenait d'accoutumée.

Les ronces foncèrent sur Kobura, fouettant l'air, et le plaquèrent au sol, transperçant le serpent en divers endroits...

"Bad, bad, bad boy..."

souffla-t-elle, les pupilles dilatées.

" J'ai oublié de te poser une question... Quel rôle joues-tu ? J'ai peine à croire qu'un serpent se préoccupe de questions métaphysiques..."

Shikyaku, plaqué au sol, retint à pleine mains les ronces et se releva.

"Je te retourne la question Vertignasse."

"Je ne vois aucun problème à ce que Kaoru a découvert récemment, puisque la liberté n'est qu'une illusion depuis la nuit des temps, les hommes se pensent libres, mais ce n'est qu'arrogance..."

Elle eut un air rêveur :

"A être sous le joug de quelque chose, autant choisir le meilleur numéro..."

" En outre, si Kaoru n'avait pas fait cette petite découverte, nul n'en n'aurait jamais rien su... Je trouve stupide de se plaindre d'un mal qu'on n'avait à présent jamais ressenti..."

finit-elle.

"Et toi ?"

"Deux raisons, simple, et logiques."

Il s'assit en tailleur, lachant les ronces, et reprenant sa forme semi-humaine.

"La première est que je respecte Kao, et je sais que c'est réciproque. Je sais aussi qu'il saura me remercier comme il se doit, si on se base sur nos convictions."

"La seconde, est que même si on l'ignore, se faire contrôler est signe de faiblesse. Je l'ai trop été dans ma vie pour me permêtre de l'être encore."

"Je ne crois pas que tu échaperas au contrôle, ni toi, ni personne d'autre... Et je ne parle pas seulement du contrôle d'autrui ou de notre environnement... Je pense sincérement que de toute façon, il n'y a pas plus ennemi que soi-même... Et que si ce n'est pas le destin qui t'asservira, ce sera l'instinct, ou une partie obscure de toi qui t'échappe, ou que sais-je encore ? "

"... Mais au delà de la question du contrôle et de qui en résulte comme faiblesse... Ne trouves-tu pas cela poétique ? Cette façon d'être subordonné à quelque chose qui nous dépasse, c'est bien ce que l'on nomme une tragédie ? Je ne pense pas que la vie soit plus belle sans cela, bien au contraire..."

"Rien ne dit que c'est tout de suite, mais... tu dois le savoir, Kaoru, puisque que visiblement tu as accès à toutes les données... "