Son pire cauchemar

En entendant cela, Linéar se retourna en s'attendant retrouver selon son échelle de probabilité :

1/Vornus
2/ Magda
3/Auron
4/ Le blondinet, Frey ou Brey...
5/ Cyrion
6/ le mec à la bestiole amoureuse...
7/....

"Bonjour..."

dit-il froidement.

*Ma porte !!! *

" Je croyais que je n'avais plus aucun intéret pour vous ! Que vous aviez eu ce que vous vouliez de moi ! Alors pourquoi est-ce que vous continuer à me harceler comme ça ????!!!! " s'écria Gwen sans préambule.

Linéar fut d'abord surpris, mais très vite il lui apparut qu'il pourrait tirer profit de la situation :

Quelqu'un lui avait fait des misères, manifestement, et elle croyait que c'était lui...

"Tu n'es pas le centre du monde, ma petite, qu'est-ce qui te fait croire que je te harcèle toujours ?"

dit-il d'un sourire narquois...

" Qui d'autre à part vous aurait pu faire une chose pareil ?! Vous êtes la personne la plus abjecte que j'ai rencontré ! "

Et dans son élan de colère, elle le gifla violemment. Son état d'énervement était tel qu'elle laissait échapper la force de la louve, décuplant ainsi ses propres forces.

Linéar vacilla, il eut du mal à ne pas tomber à terre, mais il parvint à rester debout et se restabiliser.

Il n'avait pas prévu le coup.

Du sang coula de sa bouche, sa joue gardait la marque du coup.

Et il fit voler sa main comme un fouet... Il allait la frapper, mais sa main s'arrêta même pas à quelques millimètres de sa tempe pour s'agripper férocement à ses cheveux et tirer son visage vers le sien :

"Heureux de te l'entendre dire, petite idiote ! Je suppose que si je te dis que ce n'est pas moi, tu ne me croiras pas, mais penses-tu sincérement que je suis le seul à pouvoir te faire du mal.... ?"

Il avait parlé avec un mépris et une colère sous-jacente.

" Pas en allant jusque là ! Pas en jouant avec mes peurs ! Il n'y a que vous qui êtes capable d'une chose aussi immonde ! Et vous avez des pouvoirs télépathiques ; facile pour vous de vous immicer dans mon esprit pendant mon sommeil "

Ses yeux brillaient comme deux feux d'or. Elle touchait à la force de la louve à un point tel qu'elle n'avait jamais atteint. Ses poings étaient serrés avec une telle force que ses ongles s'enfoncaient dans sa chair. Mais elle n'en avait cure...

*Au moins j'ai des indications...*

Son visage prit une expression sincérement mélancolique :

"On a fait un vilain chauchemar, Melle Le Fae, et on vient accuser son vilain persécuteur ?"

Il ricana un peu, lâchant ses cheveux :

"Je vais finir par croire que ça t'amuse autant que moi... Mais c'est pour ça que tu me déranges !"

" J'en ai assez Linéar ! Tu me pourris la vie, même quand j'essaye de t'oublier ! Mon seul tort a été de croiser ton chemin ! Mais je vais veiller à ce que ça n'arrive plus ! "

Et elle lui donna un grand coup dans l'abdomen, déployant une telle force qu'elle l'envoya valdinguer contre un mur.

Elle resta hébétée un moment, ne mesurant pas tout de suite son geste. Puis elle se ressaisit et son visage se ferma totalement. Elle avanca dangereusement vers lui. Ses longs cheveux blancs cascadant sur ses épaules lui donnaient un air d'ange destructeur.

(Un pas sur la route de l'amitié, elle passe au tutoiement )

Linéar releva la tête, l'air un peu sonné, mais ses yeux se durcirent d'un coup.



" J'en ai assez Linéar ! Tu me pourris la vie..."

Combien de fois on lui avait dit ce genre de choses ? Un instant, il crut voir le visage d'Alexandra, car les cheveux devenus blancs de Gwen faisaient ressortir un certaine ressemblance, ou peut-être même d'Ophélie, l'expression même du visage se rapprochant plus de celle-ci...

Et ses yeux brillèrent d'une lueur meutrière...

Gwendolyn fut soulevée pour se retrouver encastrer dans le mur d'en face... Des veines éclatèrent sur son corps, dessinant de longues arabesques sanglantes sur ses habits...

Linéar s'était relevé, le visage sévère, sans sourire, méconnaissable, l'expression de sa colère aurait pu laisser croire qu'il n'était qu'une innocente victime.

Il était incroyable de contaster jusqu'à quel point il pouvait être culotté dans sa malignité.

Linéar avait dégainé son poignard qui laissa des blessures aux cicatrisations mal aisées, et porta un coup dans l'épaule droite de Gwen... Il voulut glisser le couteau pour aller jusqu'au coeur, pour la découper, mais il retira la lame, se reprenant dans sa démarche...

*Ne pas la tuer...*

Il régula son sang pour empêcher la blessure que lui avait infligée Gwen sur la poirtinne de couler.

Il lâcha le couteau qui flotta par télékinésie au dessus d'eux, et se débattit un instant avec Gwen, retenant ses mains avec force, il la cala contre un mur... Tenant ses bras au-dessus de sa tête avec difficulté, appelant ses pouvoirs psychiques pour la garder prisonnière. D'un pied, il lui écrasa l'une de ses chaussures pour l'empêcher de lui donner un coup de genoux.

"Tu aimes, ça... Gwen..."

chuchota-t-il, les yeux plongés dans ses yeux d'or.

"Le sang... La souffrance..."

Il laissa échapper un petit rire.

Gwen se débatit avec force pour se dégager. Elle était muée par sa folie et sa haine.

" Lache moi " dit elle, les dents serrés.

Ses canines avaient séctionné ses lèvres et du sang coulait sur son menton.

"Hé ! Finallement, quand je te disais que de ta part ça me gênerait pas de me faire rosser, je ne sais plus si j'étais tellement ironique..."

murmura-t-il, en regardant le sang couler...

Il voulut le boire, mais comme il se retrouver si prêt de ses lèvres, il se retrouva à l'embrasser.

En même moment, il avait lâché ses mains pour enrouler ses bras autour d'elle, pressant ses épaules avec une force qui visait sans doute à lui faire du mal... Autant qu'elle pourrait lui en faire...

Linéar la tenait encore contre lui :

"Gwendolyn, je te jure que cette fois, hé oui cette fois-là, je n'ai rien fais du tout... J'ai voulu te narguer quand tu es rentrée ici pour te tirer les vers du nez... "

"Tu penses que je n'ai aucune parole, et d'ailleurs tu as raison, mais si c'était réellement moi, je ne te le cacherais pas, et tu l'aurais su, je me serais montré à toi... J'ai pas peur de jouer le salaud et de me dénoncer..."

Il laissa tomber sa tête dans le creu de son cou...

Gwen comprit alors qu'il disait vrai.

" Je te crois... " murmura t elle.

Et elle comprit au même moment qu'il lui fuadrait chercher autre part. Mais pour l'instant, elle n'avait plus la force d'y réfléchir. Sa colère retomba totalement et toute la force qui l'avait investie sembla disparaitre aussitôt.

Il releva la tête, suivit la ligne de son cou un instant pour frôler ses joues de ses lèvres, comme s'il allait la rembrasser...

Mais il la figea soudain par télékinésie et se retrouva avec son poignard à la main. Il pointa la lame sur la blessure qu'il avait faite à l'épaule de Gwen et murmura quelque chose.

La blessure brilla, mais sans se refermer pour autant.

"Ce couteau est spécial, les blessures qu'il laisse ne cicatrise pas, un mauvais sort est sur lui, mais je viens de l'annuler..."

Linéar, relâchant donc ses pouvoirs qui avait figé la jeune fille, regarda alors ses murs endommagés et il rammena sur Gwen un regard commerciallement mécontent.

"J'espère que tu as de quoi payer..."

"Si tu ne tiens pas à bosser avec un patron qui risque de te faire de l'harcélement sexuel..."

ajouta-t-il, mais il avait souri.

" Je paierai... même si la seconde proposition est assez tentante... "

Elle soupira.

" Je suis navrée de t'avoir accusé à tort. J'étais tellement en colère... je n'ai pas réfléchi... " dit elle en baissant les yeux.

Ce n'était nullement un signe de soumission, ni de faiblesse. Mais seulement pour cacher son émoi.

*Nyark !*

"J'ai vu ça..."

dit-il, la fixant d'un regard flamboyant.

"J'aime assez l'autre Gwen, la folle furieuse avide de sang... C'est dû à la transformation en louve, c'est intéressant..."

Il lui caressa le menton, là où du sang avait coulé :

"Allez..."

fit-il d'un signe de tête.

"File d'ici avant que je ne te saute dessus... Du balaie ! ^^ "

Gwen releva les yeux vers lui.

" Et si il me prenait l'envie de rester ... ? "

Linéar se rapprocha d'elle d'un pas et passa une main derrière son dos :

"A tes risques et périls..."

dit-il avant de l'embrasser avec fougue, glissant ses doigts dans ses cheveux.