Haine...

blaise voulait voir les vendeurs voisins de sa boutique. Il était aussi interressé par l'endroit ayant eut quelques révélation juteuse au sujet de Linéar Normon. D'ailleur il aurait surement quelques comptes à régler plus tard.

"Oh ! tu es ici en visite ?"

Il était bien sûr irronique. Il passa dans les rangées.

Magda le regarda froidement...

"Je viens saluer grand père..."

dit-elle en désignant un singe un peu bossu.

"Mais il est peu loquace..."

Elle s'avança vers la porte de la cave et l'ouvrit : aucun son ne sortait des profondeurs du Dan'Mark...

"Cyrion, l'employé des lieux, n'est pas là... Le pub sous-terrain est fermé ce soir... Linéar doit rôder en silence quelque part là dessous... A moins que le sommeil ne l'ait surpris..."

"Prendrons-nous le risque de descendre dans l'intimité de Maître Normon ?"

demanda-t-elle, mais c'était une question purement réthorique...

Il leva un sourcil perplexe. Il ne s'était pas vraiment préparé à voir Linéar Normon même s'il connaissait déjà beaucoup de choses sur lui. Mais peut importe il n'allait pas laisser passer cette occasion.

"Oui les demoiselles d'abord"

Il lui tenu la porte de l'endroit. Il avait apprit les plans par coeur. Outre son extrême intelligence, il avait la faculté de mémoriser les plans de toute sorte il lui suffisait de les regarder sous toutes les coutures une seule fois et pendant 20 minutes.

Magda passa la première dans le sous-terrain...

Elle s'immobilisa, ses yeux à l'affut comme ceux d'une vipère...

Puis d'un coup, elle se remit en marche, elle passa une porte, et puis une autre...

Un petit bruit courrait autour d'eux, comme une souris qui voulait s'échapper...

"QUI VA LA ?"

héla Magda d'une voix que la colère faisait trembler...

Blaise suivit Magda et lorsqu'elle parla enfin cria il lui posa une main sur son épaule.

"On se calme. Tu va ammener tout le quartier ici. Respire ca ira mieux."

Il passa devant et se faufila à travers les tunnels comme s'il semblait connaître l'endroit. Cherchant et réentendant les fameux pas. Il s'arrêta aussitôt.

"Chut nous ne sommes pas seul."

"Hé non, nous ne sommes pas seuls..."

souffla Magda.

Elle regarda autour d'eux, et écarta un rideau noir...

Une petite créature noirâtre tremblait par terre...

Et Magda prit une longue et lente respiration en l'apercevant : c'était Andrea Normon, réduite au rang d'esclave dans un corps d'écaille et creux...

Un sourire presque haineux se faufila sur les lèvres de Magda mais elle se reconstitua un visage de glace dans la seconde qui suivait....

Il regarda bien la créture qui lui était totalement inconnu.

Il savait que c'était une créature créée à partir d'une âme humaine mais qui exactement pas du tout. Par contre Magda semblait interressée.

"Tu veux entammer une discution ?" dit il toujours aussi ironiquement.

"Oui... Pourquoi pas... Mais je ne suis pas télépathe... Alors il va falloir que la "Dame" fasse un effort..."

acheva-t-elle durement en attrapant la chose par le bras et le tordant au maximum pour la faire hurler de douleur...

"Stop !"

Il détestait la violence enfin celle qui était gratuite. Alors il prit le bras de Magda à son toru le serrant pour lui faire lâcher son emprise.

"Je connais d'autres façons de la faire parler."

Il se concentra fortement, cherchant la bonne forule puis lorsqu'il la trouva, la récita.

"Tu auras 10 minutes, et seulement 10 minutes pour communiquer avec nous passer ce délais tu ne le pourras plus."

Magda arracha son bras de l'emprise de Blaise en le fixant avec une rancoeur camouflée.

La créature écarta doucement ses doigts qui cachait son visage difforme où luisait un regard implorant :

*Tu... Tu es venue pour finir le boulot... Hein, pour te venger ? J'avais surpris les regards que tu me lançais comme autant de couteaux... Hein, tu... tu sais qui je suis ?*

dit la créature d'une voix chevrottante...

Magda respira calmement, puis elle redressa un visage souriant... Un sourire enfantin, mais faux, et d'une voix suave où perçait une cruauté tendre :

"Bonjour madame Normon, comment allez-vous madame Normon..."

blaise sentait que ca allait mal se terminait s'il ne prenait pas les choses en mains dans cette discution. Mme Normon ? Alors c'était une personne de la famille de Magda.

"Bon Magda t vas me dire exactement de quoi il en retourne et tu as deux minutes, sinon cette magnifique créature pourras te crier dans les oreilles."

Magda lui fit un sourire froid :

"C'est ma belle-maman... Madame Normon, la génétrice de mes demi-frères et soeurs..."

Elle se pencha vers la créature, en posant ses mains sur ses genoux :

"Vous n'êtes pas heureuse de me voir Madame Normon ?"

Andrea ne répondit rien, tremblante, mais au bout d'un long silence plein d'angoisse pour elle :

"Tu vas me tuer ?...."

demanda la créature terrorisée.

"Vous tuer ? Vous tuer alors que vous n'avez plus qu'une vie de souillon et de bête ? Vous tuer alors que vous avez chuté dans la honte et le blâme le plus total ? Alors que vous crevez d'envie jour après jour en voyant la batârde que vous haïssiez tant gagner du terrain dans le clan fermé des Normon ?"

"Votre fille sait que vous êtes ici et connait les conditions dans lesquelles vous vivez, mais elle ne lévera pas le petit doigt pour vous, non... Cela doit vous être insupportable : après tout, vous auriez tout donné pour elle, et voilà comment elle vous remercie : en vous abandonnant à son frère diabolique..."

Magda eut un sourire de pure méchanceté :

" Vous aimeriez vous suicider, mais ne le pouvez pas... Et j'aime mieux vous voir dans cet état que de vous tuer..."

"J'adore ça..."

dit Magda d'une voix plus sensuelle...

"Vous voilà coincée dans cette misère encore... Pour... a long, long, long..."

Chaque mot résonnait avec une résonnance lugubre et envoutante...

"long, long, long... time..."

Et Magda se releva enfin, l'air froid et calculateur... Et Andrea fondit en larmes devant ses paroles.

blaise avait asisté à toute la scène d'un oeil critique il voyait l'amusement qu'avez Magda de faire souffrir Andrea Normon. Elle avait ces raisons mais la torturée à ce point n'était pas possible dans sa tête.

"Magda Sigas détestée de la terre rejettée par celle ci, trahis par sa famille pour ces origines, haï par sa grande soeur, manipuler par son grand frère. Et tu oses encore torturer une âme défunte par le plaisir de l'entendre crier alors, qi tu meurs je repasserais en boucle les plus beau moment de ta vie. Crois moi j'en connais la formule."

Magda regarda Blaise :

"Mais de quoi te mêles-tu donc ?"

"La terre ne me rejette pas, c'est moi qui la renie dans mes moments de transe..."

" Pour que ma famille me trahisse, il aurait d'abord fallu que j'ai une famille, et qu'ensuite elle me chérisse..."

"Alexandra ne me hait pas, elle me craint..."

"Et Linéar... Je n'en sais rien..."

Magda se tourna vers Andrea :

" Ils peuvent me haïr autant qu'ils le veulent, ce n'est pas ça qui me dérange... Les coups de couteaux dans le noir, ça pique, mais ce n'est pas si grave... "

soupira-t-elle.

Elle commença à se sentir nauséeuse...

* Mais qu'est-ce que je suis en train de faire... *

"Très belle annalyse seulement tu te mens à toi même. Sa famille on ne les choisit pas on lmes acceptes avec tous leur défauts. Tu les as rejeté pensant qu'eux aussi t'avais abandonné mais tu ne connais peut être pas toute l'histoire. Je garde le reste pour un autre jour."

Il se retourna vers Andra.

"Vous me devrez un service. Il sera petit mais très utile."

Il prit la main de Magda et l'emmena un peu plus loins dans les tunnels.

Magda lança un dernier regard de haine à Andrea afin qu'elle ne reste pas sur cette note ridicule d'espoir, puis elle arracha sa main de celle de Blaise avec une mine de dégoût :

"Depuis quand doit-on accepter une famille de force ?! Ce n'est pas le peu de gêne que nous avons en commun qui nous lie les uns aux autres... Le lien du sang, ça me fait marrer ! C'est la haine... qui nous pousse à nous poursuivre les uns les autres... Mais même si nous n'avions pas été par un sinistre coup du sort reliés par quelques chromosomes suspects, je les aurais haïs, du premier regard, et en ce moment même je chercherais leur mort, leur souffrance... Toute larme, toute douleur venant d'eux me nourrit et me fortifie..."

" J'ai compris très tard que j'étais Ophélie, je n'ai pas grandi en me définissant comme une Normon... Mon père, je l'ai choisi, il m'a choisie aussi, et je l'aime plus que tout ce ramassis de monstres... Mon père est Auron Sigas, je n'en connais point d'autre, JE N'EN AURAIS PAS D'AUTRE !!!! "

"Ah oui alors qu'est ce que cette frontière si fine qui existe entre la haine et l'amour ? Si tu vas aussi souvent la voir alors que tu ne peux communiquée avec elle, c'est tout simplement parce que tu aime la voir, pas sa forme ideuse, ni son expression horrifié, non c'est l'âme que tu souhaite approcher. les chromosomes ne sont que le début de la vie, on se forge un caractère au contact des gens et vu le tient c'est que tu les as aimé si fort que lorsqu'ils t'ont trahis tu voulu renier leur nom et leur façon de pensée. mais le passé nous ratrappe toujours. Toujours ! Ton père resteras Auron Sigas, car il t'a appaorté l'équilibre celui que tu n'a pas. Mais ta vraie famille tu la recherche loin. Vous vous attirez tel des aimants. Aucuns d'entre vous et mort car au final tu ne veux voir personne disparaître. C'est juste une illusions. Juste ça."

Magda serra les poings :

" Je veux bien croire que j'aime Linéar et Alexandra... Je veux bien le croire, la haine que je leur voue est très ambigüe... Mais ne te fais pas d'illusions sur Andrea Normon : la hargne et la rancoeur que je lui voue ne cache pas un amour caché ou une autre connerie du genre !"

Elle s'énerva, ses joues avaient rougi sous l'élan de la colère et ses yeux brillaient :

"J'ai trahis avant de savoir que j'étais Ophélie Normon... Alors cherche la raison de mon comportement ailleurs... je...."

Elle se tue, elle avait fait un lapsus révélateur : j'ai trahis... Et non pas j'ai été trahie...

Il resta neutre à ces paroles de toute manière il enregistré tout. Ca lui servirait pour plus tard.

"Tu veux continuer cette conversation autre part que dans les soutterain ou tu t'y sent à l'aise ?"

"Je suis à l'aise partout... "

"C'est ce que je vois, mauvaise fille..."

susurra une voix...

Linéar apparut avec un grand sourire taquin :

"Ophélie... Si tu veux torturer ma mère, tu peux me le demander, je t'y aiderais tu sais... C'est important de partager des choses en famille..."

"Linéar Normon"

Ayant lu son dossier il tentait tant bien que mal de femrer son esprit même si pour un novice en la matière c'était difficile.

*Réputation à tenir*

"Il y a certain plaisir qu'il n'est pas bon de partager..."

répondit sobrement Magda.

"Hé bien, Ophélie, toi qui étais encore si passionée quand tu criais il y a de cela quelques minutes, te voilà de glace à présent... Tsss..."

"Et je vois tu me connais déjà..."

dit-il à Blaise avec un petit sourire...

"Et je vois des images d'une certaine Gwendolyn qui défilent dans ta tête... Ton esprit s'ouvre comme un pamplemousse trop mûr, fais attention..."