Reitrri Regirdeid

NOM :
Avant le 14/10/1943 : Friedreich.
Après le 14/10/1943 : Regirdeid

PRENOM :
Avant le 14/10/1943 : David.
Après le 14/10/1943 : Reitrri

AGE :
Officieusement : 81 ans.
Officiellement : 17 ans.

FACULTE : Alchimie.

ASPECT PHYSIQUE : Peau très pâle et grande taille, Reitrri a des yeux rouges-sang reflétant de la haine, même s’il est le plus clair du temps d’humeur neutre, des cheveux bruns et longs et un sourire faisant frissonner. Il porte un long manteau rouge avec un chapeau de même couleur et des lunettes oranges. Son pantalon et ses bottes sont noirs.

SITUATION FAMILIALE/ HISTOIRE: David eut le malheur d’être un allemand portant l’étoile jaune en 1939. Avant la guerre, il était un garçon calme et posé devant les parents… Mais un vrai galopin derrière leurs dos.
Lorsque des soldats arrivèrent chez lui, ses parents réussirent à le cacher loin de la maison avec ses deux petits frères et trois petites sœurs. Il s’en occupa pendant un an, réussissant à échapper au soldat, mais malheureusement ils se firent prendre alors qu’ils étaient en mouvement vers la Suisse. Ils furent déportés dans le camp de Sobibór, en Pologne du sud-est.
David fut séparé de ses frères et sœurs qui étaient trop jeune pour le travail. Quant à lui, malgré ses quatorze ans, il réussit à mentir sur son âge en vue de sa carrure d’homme de vingt ans et « s’en tira » vivant… Mais vécu dans le camp, manquant de se faire tuer plusieurs fois.
Quelque jour avant le quatorze octobre 1943, il fut malgré tout une victime de la chambre à gaz.
Quand on vint ramasser les corps, on trouva dans les cadavres et le vomi une personne encore vivante : David.
Il avait pourtant respiré le gaz à plein poumon, mais n’était pas mort, il paraissait surtout très faible. Les officiers Nazis décidèrent de le garder dans les sous-sols du camp pour faire des tests plus poussés.
Et le quatorze octobre arriva. Ce fut la revote suivie d’une évasion massive du camp, puis ce dernier fut fermé définitivement. Par contre, les tests sur David ne s’arrêtèrent pas, au contraire !
Son organisme produisait des anti-corps à force de mauvais traitement, d’où sa résistance au gaz et à toutes les substances que l’on introduisait dans son sang.
La fin de la guerre arriva, contrairement à celle des expériences. Jusqu’en 2000, les rescapés Nazis continuèrent les expériences sur David Friedreich, renommé Reitrri Regirdeid depuis plus de trente ans. Mais un jour, Reitrri, qui gardait depuis longtemps un visage neutre même en vue des atrocités subies, réussit à libérer son emprise du fauteuil auquel il était prisonnier. Les Nazis lui tirèrent dessus, mais les balles ricochèrent sur sa peau. Il se contenta de graver avec son ongle noir sur une poutre de métal un cercle bizarre. La poutre se transforma en une épée, et les derniers Nazis se firent déchiqueter très lentement par un homme qui n’en était plus un depuis longtemps.
La cave de l’ancien camp étant ensevelie sous terre, Reitrri agit d’instinct et grava le même cercle que précédemment pour se frayer un chemin. Il marcha une dizaine de kilomètres avant de tomber à terre, épuisé. Il fut recueillit par un vieil homme polonais qui ne lui posa aucune question, mais qui tenta de se lier d’amitié avec lui, ce qui fut peine perdue pendant un an.
Pendant cette année là, Reitrri ne parla pas, ne souriait jamais, et ses yeux étaient blancs, comme s’il n’y avait pas de pupilles. Intérieurement, il se rappelait chacun des jours de torture, de ces cinquante-sept ans d’enfer auquel il avait maintenant échappé…
Son physique n’avait rien à voir avec son âge : Il avait gardé celui qu’il avait à dix-sept ans, quand il avait arrêté de vieillir. Quant à sa mentalité et sa personnalité, il avait tout perdu.
Quand une année fut passé, le vieil homme alla le voir dans sa chambre et au moment de dire bonjour à Reitrri, il s’arrêta net : Le garçon le regardait avec des yeux rouges, emplie de haine n’étant pas à son égard. Ils restèrent ainsi durant trente secondes, puis la haine disparut, laissant à la place un air paisible, malgré le sourire monstrueux qu’il affichait.
« Bonjour^^ » Avait-il dit avec une voix grave, mais claire comme de l’eau de roche.
Au bout d’une heure, Reitrri et son hôte devinrent bons amis, mais le vieux-jeune garçon ne raconta rien de son histoire. Le vieil homme mourut trois ans plus tard, et Reitrri redevint neutre à ce moment là, comme s’il n’avait jamais eu de sentiment. Il l’enterra malgré tout dans le jardin, prit les habits rouges, offerts par le défunt, et partit vers son ancien pays : L’Allemagne.
Le premier détail qu’il remarqua dans ce pays qui fut jadis un des pires au monde fut l’accueil généreux qu’il reçut, il apprit donc rapidement à n’avoir aucune rancune envers l’Allemagne.
Le second, c’est qu’il aimait la musique, plus particulièrement le son d’une guitare à sept cordes bien accordée.
Il travailla donc par-ci par-là durant quelques années, puis quand il amassa suffisamment d’argent il satisfit son caprice qu’il avait depuis son arrivée : Il s’acheta une guitare à sept cordes avec un mini ampli, et partit là où ses pas le menèrent, aussi par caprice. Il partit pour Astaroth’s University.

ANTECEDANTS SCOLAIRES : Il n’en a aucun.

PREDISPOSITIONS MAGIQUES (3 max.):
-Alchimiste débutant.
-Résiste à toutes formes de poison ou bactéries étrangères.
Il peut connaître la psychologie d’une personne rien qu’en la regardant, et de ce fait peut se lier « d’amitié » avec presque n’importe qui.

LOISIRS : Chanter en grattant sa guitare avec une voix claire ou saturée.

AMBITIONS : Il n’en a pas non plus ou plutôt : Il ne les connaît pas.

MODE DE VIE : Ça va, ça vient…

PARTICULARITE : Sa capacité à connaître la mentalité d’une personne lui permet de s’entendre facilement avec cette dernière. Sinon il est toujours neutre, et on pourrait croire qu’il est mort s’il reste immobile plusieurs minutes à la suite.